« J’étais là, posté à la fenêtre, debout face à la lune qui projetait maintenant la silhouette de mon torse, nu. Les bras tendus vers ce carnet auquel je livrais le moindre de mes secrets, même les plus intimes… Le regard rivé vers le lointain, j’ai achevé mon esquisse dans un dernier geste, laissant au temps le privilège de m’accorder tout le plaisir que venait de me procurer ce moment, si rare.«
Extrait de « Les amants affranchis » de Frédéric Rocchia