« Un polar captivant »
Dans le village abandonné de Ragevain, les derniers habitants se croisent au Contretemps, un vieux club de Jazz qui parvient encore à attirer quelques égarés.
Mais dans cet endroit aux allures fantomatiques, une jeune adolescente va disparaître du jour au lendemain, SANS LAISSER DE TRACES !
L’inspecteur Noct et sa jeune partenaire vont mener l’enquête.
Que cache ce village et qui sont vraiment ses habitants ?
Tout d’abord, j’ai été ravie de pouvoir me replonger dans un roman de Frédéric car j’avais fort apprécié « Les Racines bleues », lu l’année dernière.
Je découvre alors avec beaucoup d’enthousiasme ce récit, entraînée cette fois-ci dans une enquête captivante !
Les codes du polar sont très bien respectés avec une belle touche d’originalité notamment grâce à un panel fort plaisant de personnages variés, hauts en couleurs, atypiques. Les personnalités sont bien travaillées et ils servent l’intrigue chacun à leur manière avec brio.
J’ai été complètement séduite par l’humour glissé au fil des pages, par les dialogues vivants et réalistes. Mention spéciale pour la scène chez les deux vieilles jumelles, un vrai régal (hum…).
L’intrigue prend place dans un lieu isolé, reculé, on y ressentirait presque l’ambiance chère au huis-clos, c’est très bien fait. Le cadre et les décors sont décrits avec un réalisme de choix pour nous catapulter là-bas, oppressé par l’énigme à résoudre. Les thèmes secondaires comme la musique, le jazz en particulier apportent eux un vrai plus.
J’ai donc pu passer un superbe moment avec notre duo d’enquêteurs de choc qui se complètent à merveille. Cette idée de mettre en scène un inspecteur confirmé avec une stagiaire se montre malin et offre au lecteur une sublime immersion dans le quotidien des policiers. Le thème quelque peu classique de la disparition prends des airs singuliers ; bien traité, il se veut parfait pour nous tenir en haleine tout du long.
Le jeu des mystères, les secrets, les attitudes des personnages, tantôt sur la réserve voire carrément mutiques tantôt sournoisement avenants et spontanés, rendent l’avancée de l’investigation passionnante. On se plaît à essayer de décrypter les protagonistes. Charmée par le déroulement linéaire et par les pièces du puzzle qui s’assemblent progressivement sous nos yeux, je me suis surprise à tourner les pages à une vitesse folle. Certaines révélations peuvent sembler rocambolesques mais il faut avouer que ça fonctionne tout de même.
Je passais du rire à l’angoisse en quelques secondes tout en me laissant porter par la plume moderne et agréable de l’auteur. Si quelques coquilles restantes ou virgules manquantes sont à déplorer, ce n’est qu’un détail pour ce roman auto édité de qualité que je vous invite à découvrir dès à présent. Bonne lecture.
Un immense merci à La kaza de papel
pour cette chronique !
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