« Un univers fictionnel très particulier qui donne au roman sa succulence »
Le roman de Frédéric Rocchia s’inscrit dans la grande veine des roman noirs. Une multitude de personnages pour brouiller les pistes, une ambiance propre à l’auteur, et une sale histoire à résoudre.
A partir de là, nous embarquons dans l’univers Rocchia qui avec une certaine maestria permet au lecteur de ne jamais se perdre dans le fil de l’histoire. Pour autant, bien malin le lecteur qui découvrira l’intrigue avant la fin du livre. C’est que l’auteur maîtrise son sujet de bout en bout. Pas de fioritures non plus, l’écriture est vive, acérée et va droit au but ce qui donne à sa lecture une certaine nervosité au roman, bien que certains passages plus descriptifs temporisent cette impression.
Fréderic Rocchia invente un monde pas si éloigné de la réalité en opposant deux communautés, les riches et les pauvres. Un univers fictionnel très particulier qui donne au roman sa succulence . Une question demeure, qu’est-ce qui peut bien lier tout ces personnages? Un rubik’s cube littéraire bien mené qui donne aux racines bleues cette saveur particulière, celle des romans ou le lecteur n’a d’autre choix que de poursuivre sa lecture pour démêler tous les fils tendus par l’auteur. Si les histoires d’amour finissent mal en général; les secrets de famille ne sont pas en reste non plus dans les statistiques.
Il ne me reste plus qu’à vous conseiller ce bel ouvrage plein de suspens et à espérer que son auteur parviendra à acquérir la volonté de se muscler aussi bien qu’il possède celle d’écrire. Pourquoi diantre dis-je pareille chose? Je me comprend!
Banascore: 5 bananes
Un immense merci à Bertrand Peillard et le bonoblog
pour cette chronique !
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